11 July 2014

How to be good

(wow, 3 posts en 2 jours...)



De Nick Hornsby, qui est un author relativement connu ici pour ses ecrits dans des magazines varies (the Sunday Times, Esquire, Elle, Vogue, GQ, Time Out, Time, the Literary Review and the Independent) mais surtout en tant qu'auteur de "About a boy", "Fever Pitch", "High Fidelity", and "A Long Way Down" adaptes au cinema recemment.

Que J'ai lu  sur sur les conseils d'une amie et que je viens de finir, .

Une GP bourgeoise mariee a un columnist imbuvable et reac voit celui-ci se transformer brusquement en bon samaritain au contact d'un guru local, ce qui la force a re-examiner sa vie, ses choix, son future.

Je n'ai pas lu d'autre livre de Hornsby et ne peux donc pas comparer. J'ai aime la facon directe d'ecrire de l'auteur et j'ai trouve remarquable sa facon, a lui, un homme, d'arriver a se mettre a la place du narrateur feminin, et a sonner juste.

Oui le livre peut amener a se poser soit-meme des questions sur la vie qu'on vit et jusqu'a quel point on peut s'impliquer pour choisir de devenir meilleur. Mais pour etre honnete j'ai aussi trouve cet aspect du livre ennuyeux, sentencieux et peu realiste. 

Par contre les reflexions de la narratrice sur sa vie de couple, sur ce qu'elle avait en tete jeune, et sur ce que sa vie etait devenu et ce qu'elle vivait au quotidien 15 ans apres, ont sonne vraiment juste. Enfin, ca me parlait a moi. J'aurais pu en ecrire quelqu'unes moi-meme!!
Ce qui me fait me dire que ma situation n'est pas vraiment originale, et que peut-etre, a certaines exceptions prets, un certain nombre de couples eprouvent ce delabrement lent de leur relation, cette vie morose qu'on traverse tant bien que mal et avec laquelle on apprend a composer, pour de mauvaises/bonnes raisons (herbe pas plus verte ailleurs, ne pas vouloir se retrouver seul, ...). Ouhla pas tres optimiste ce que je viens de dire! On va encore me dire que je  vois tout en noir, bouteille a moitie vide, etc etc...

Ce qui me rappelle une interessante interview du neuro-ethicist Brian D. Earp dans l'edition de fevrier du
New Scientist, (Cure for love: Should we take anti-love drugs?) ou Earp nous parlait du gouffre qu'il peut y avoir entre nos expectations et la chimie qui gouverne en fait notre cerveau:


"Has viewing love as an addiction changed your own ideas about romance?
Studying how love has related to marriage over the course of history had a bigger effect on me than my understanding of the actual neurochemistry. In our society, we take it for granted that marriage should be based on love but, until recently, it was predominately an economic and political institution.And this new way of doing things is not all bunnies and roses. The brain systems that undergird feelings of love and attachment are actually quite fragile. They didn't evolve to sustain exclusive relationships over decades, but to promote reproductive success. This huge disconnect should inspire some soul-searching for our society. We need to think critically about how to reconcile our ideals about love and our underlying brain chemistry."

Sustenir le meme amour pendant des dizaines d'annee? hmmm......

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